" Rencontrer, raconter. Tous ces créatifs qui ont les yeux grands ouverts sur le monde. Ils voient des couleurs qui nous échappent. Ils reconstruisent l’univers avec les Lego de leurs sensibilités. Laissant jouer l’enfant en eux. Narguant au passage l’enfant que nous ne savons plus être. Être journaliste, c’est apprendre à partager tout ce qui nourrit le Moi. Profiter de la générosité avec laquelle les artistes nous accueillent. Et surtout ne rien garder pour soi. Ne pas rester dans l’entre soi. Pour que les cultures fassent entendre leurs voix. "

« J’ai commencé le journalisme un 1er avril, à 18 ans, et quand on m’a dit que je devais aller couvrir un meurtre, je me suis dit c’est un poisson d’avril. Mais non ! » Ex-rédactrice en cheffe d’un magazine de voyage, elle s’est depuis reconvertie dans les reportages magazine et se consacre à ce tout ce qui touche à la culture indo-océanienne. Elle a notamment donné des conférences à l’Alliance française de New York et participé comme conférencière au congrès annuel du Conseil international d’études francophones (Cief) en 2014 à San Francisco.

Dessinateur

Peintre, dessinateur, designer, directeur de création, auteur de bandes dessinées primé au festival d’Angoulême, enseignant l’analyse de l’image mais aussi la BD, il a investi presque tous les domaines de l’expression graphique. Fou d’image, il s’amuse à dire qu’il a l’œil absolu comme un musicien aurait l’oreille absolue…
Fin 2006, il a quitté l’Europe pour Madagascar où il a vécu plus de cinq ans, puis est arrivé en juillet 2012 à Maurice… Ces douze années, il ne les a pas passées à vivre dans l’entre-soi expatrié mais plutôt à s’immerger dans les cultures locales, ce qui lui donne l’occasion de les raconter en textes et en images.
Par-dessus tout, il aime partager sa passion pour l’image et tenter d’expliquer aux enfants mais aussi aux adultes (ils ne sont pas tous irrécupérables !) que leur plus grand trésor est leur cerveau, que leur imaginaire est infini et que créer est la plus belle, la plus douce et la plus enrichissante façon de vivre…

Pascaline Bablee Andrieu est née et a grandi à l'île Maurice. Elle vit aujourd'hui en France où elle s'adonne pleinement à sa passion pour l'écriture. Elle a enseigné le français ainsi que les littératures française et francophones dans des lycées mauriciens. Elle est docteure en littératures française, francophones et comparée (Université Michel de Montaigne Bordeaux 3).

Après avoir travaillé pendant 13 ans à Paris en agence photo, puis en agence ou en tant que rédactrice freelance pour la presse d’entreprise, la presse spécialisée et quelques magazines, Dominique Bellier s’embarque pour Maurice en 1996 avec son futur époux, plasticien, qui voulait revenir au pays natal. Elle intègre en septembre la rédaction du quotidien Le Mauricien, pour réaliser ses pages hebdomadaires sur la consommation et les entreprises, puis s’oriente progressivement, dans le même journal, vers les sujets culturels. Depuis 2001, elle réalise les pages culturelles du Mauricien, qui sortent les vendredis et samedis. Littérature, arts plastiques, patrimoine, archéologie et histoire, théâtre, musique classique et jazz sont les nourritures qui lui font aimer Maurice, et qu’elle tente de partager.

Journaliste

Jacques Rombi est journaliste dans la presse économique régionale depuis de nombreuses années. Ce natif de Marseille a vécu à La Réunion, Mayotte, Madagascar avant de poser son sac à Maurice où il s'y sent bien : « Ici, les gens sont encore cools et l'océan est facilement accessible. La société de consommation n'a pas encore fait trop de dégâts, mais ça change vite et je crains le pire si le modèle télé-bagnole-supermarché continue sur cette lancée... » Il est l’auteur de recueils de nouvelles (« L’effet mer », 1999) et de carnets de route à Mayotte (2002) et aux Comores (2005).