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5XP10 – une exposition de Kid Kreol & Boogie

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Vendredi 6 juillet à 19h, à la Cité des arts, les plasticiens Kid Kreol & Boogie inaugurent leur installation autour de la figure de  Saint-Expédit.  Un portrait du duo est à retrouver dans la revue Indigo #2

 

Kid Kreol & Boogie vivent et travaillent à La Réunion. Le duo s’efforce de recomposer une mythologie de l’océan Indien par le biais d’une poésie graphique, basée sur la perte, l’absorption, la résurgence, la révélation et la création de soi.

Saint-Expédit (5XP10) est un culte qui marque le paysage réunionnais depuis de nombreuses années. Kid Kreol & Boogie se sont intéressés à ces oratoires rouges pour en extraire leurs essences esthétiques et sociologiques. Ils ont mis en place un protocole plastique pour honorer cette pratique architecturale populaire et syncrétique, et de ce fait, endémique.

L’ensemble des 350 oratoires répertoriés constitue ainsi le motif d’une installation totale qui investit l’ensemble de la salle du Banyan.

 

Exposition présentée du 5 juillet au 19 août 2018 dans la salle du Banyan, du mardi au dimanche de 10h à 19h. Entrée gratuite

Vernissage vendredi 6 juillet à 19h

Kid Kreol & Boogie sont nés tous les deux à l’Île de la Réunion, respectivement en 1984 et 1983. Ils se sont rencontrés à l’Ecole des Beaux-Arts du Port où ils ont obtenus leurs Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique en 2010 et 2009. Leur démarche artistique consiste en la révélation d’un imaginaire créole prenant racine dans l’Océan Indien. En tant que plasticiens, leur but est de proposer de « l’image » là ou la culture réunionnaise se base essentiellement sur l’oralité, la musique ou se perpétue dans les cercles familiaux. Pour vulgariser cette imaginaire, l’acte premier est de peindre dans la rue, plus précisément dans des friches ou autres lieux abandonnés qui apparaissent comme catalyseurs du message. Influencés directement des rites, des mythes et différents contes et légendes que l’on peut retrouver dans la zone, leur propos est de manipuler un contenu « ancestral » de manière contemporaine, et de confronter réel et imaginaire.

Crédit photo : Corine Tellier