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Conférence "Aimé Césaire et la pensée réunionnaise"

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Ce soir, mercredi 27 juin à 18h30, à l’Ancien Hôtel de Ville de Saint-Denis, l’Agence Komkifo et la Ville de Saint-Denis proposent une conférence sur le thème : « Aimé Césaire et la pensée réunionnaise ». Elle sera animée par Patrick Singaïny, écrivain et essayiste réunionnais.

Plus d’infos au 0692 60 73 02

 

Au programme :

18h30 : Une minute de silence pour Wilhiam Zitte disparu le vendredi 22 juin

18h35 : Biographie de Patrick. Singaïny

18h45 : Discours de Zakaria MALL, de l’agence Komkifo : Agence d’ingénierie et de développement culturel

18h55 : Discours de Gérard CHOPINET, adjoint à la culture

19h : Fonnker par l’association AN GREN KOULER

19h15 : Prise de parole de Patrick Singainy sur  Aimé Césaire et la pensée réunionnaise

19h45 Sobatkoz avec le public

20h30 : Fonnker par Ingrid Varon de Fonnkezri Music pour terminer

21H : Fin de la soirée

 

Biographie

Crédit Photo : Raphaël Mezzapesa

Patrick Singaïny, est né le 28 mai 1969 à St-Pierre de La Réunion. Il est un écrivain, essayiste et artiste contemporain.

Durant son séjour en Martinique de 2000 à 2009, il fut journaliste à l’hebdomadaire Antilla où a débuté notamment l’écrivain martiniquais Patrick Chamoiseau. Il a appartenu également au collectif d’artistes contemporains martinico-guadeloupéen Code Barre.

Sa pensée émerge d’une phrase du poète martiniquais Aimé Césaire : « S’il n’y a pas de nègre premier, il n’y a pas de créole second » et du constructivisme du sociologue et philosophe français Edgar Morin.

Auprès de l’intellectuel martiniquais rencontré en 2001, il se forge sa propre pensée axée sur une réflexion issue de la confrontation des notions d’origines et de racines. Une pensée qui, à partir de la notion de processus de créolisation chère à Edouard Glissant, se singularise quand il met en équation le peuplement historique et le peuplement contemporain. Autrement dit, l’élémentaire respect que nous devons aux héritiers du peuplement historique et à la gratitude que nous devons aux nouveaux arrivants qui ont à cœur de perpétuer son œuvre de fondation. Notamment en l’enrichissant conformément à l’esprit de son projet, et en la rendant plus apte à affronter les défis de la société contemporaine. C’est en préparant son premier ouvrage sur l’intellectuel martiniquais décédé en 2008, auquel l’homme de la pensée complexe accepte de participer, qu’il rencontre véritablement Edgar Morin en se confrontant plus directement à son univers et à sa réflexion sur la francisation.