Pascale Simont
Par Jean-Pierre Germain
Une belle « case créole » dans un parc boisé, un ilot de verdure en pleine ville. Il n’y a plus beau nid pour abriter (la nécessaire) solitude de l’artiste plasticienne. Seule au milieu de la cité ? Pascale Simont ne s’isole pas du reste du monde.
En évoquant l’autre, elle souligne « son empathie pour l’être humain dans sa vulnérabilité et sa fragilité corporelle et émotionnelle. » Une empathie qui apparaît dans plusieurs toiles de l’artiste. Une femme allongée sur le dos, une autre assise dans un (total ?) relâchement. Ou encore un portrait (cadrage cinéma) : gros plan d’un jeune homme. Sur ce dernier, CHARLY, le travail des couleurs de la peau est remarquable.
« Mon activité de plasticienne est le résultat ou la synthèse d’une longue période de recherche, de réflexion. » Elle déclare, comme un défi : La contemplation ne suffit pas à définir l’Art « Toutefois ajoute-t-elle, il faut apprendre à digérer ses influences , car l’évolution de la société nourrit celle des artistes. »
Ces moments d’inactivité physique mais d’intense maturation cérébrale sont autant de philtres qui déterminent les contours de l’originalité de l’artiste. Pascale Simont , une femme qui se veut libre… Citoyenne concernée par le combat pour l’égalité homme/femme.