Devant un risque de disparition de l’ONF Réunion, ses représentants tirent la sonnette d’alarme.

 

Dans ce courrier, l’intersyndicale (CFDT, SUPFEN Solidaire et EFA-CGC), représentant les ouvriers forestiers et fonctionnaires de l’Office National des Forêts (ONF) de la Réunion, demande aux politiques de « l’aider par tous les moyens à maintenir ses effectifs et à sortir d’une spirale mortelle, qui l’amènerait à disparaitre progressivement de La Réunion ».

 

Il semblerait que, depuis Paris, l’ONF Réunion soit désormais perçue comme trop coûteuse dans un contexte de restriction budgétaire généralisé. L’intersyndicale, elle, fait pourtant valoir que « L’Office national des forêts est un EPIC (Etablissement public industriel et commercial) national dérogatoire, c’est-à-dire qu’il a un budget propre et qu’il est un mélange entre une entreprise publique et une administration, bénéficiant de  financements du Conseil départemental, de l’Europe et d’autres partenaires locaux ».

 

Ses représentants réunionnais rappellent que « l’ONF tient une place reconnue et indispensable parmi les gestionnaires régionaux des milieux naturels, l’exploitation de bois (Cryptomérias et Tamarins), certes modeste, permet de faire vivre une filière bois en créant près d’une centaine d’emplois, l’entretien des sentiers et des aires d’accueil (financé par le Département) est un des axes majeurs permettant le développement du tourisme vert, fleuron du tourisme réunionnais et la valorisation de notre patrimoine labellisé à l’UNESCO ».