Actualité

"Fahrenheit 451" de Ray Bradbury

Source : franceculture.fr

Dans une société où les livres sont interdits et brûlés, le pompier Montag se met à rêver d’un monde différent et entre en résistance. Une course effrénée vers la liberté. Un homme contre un monde. Et au milieu de tout cela, une guerre qui menace.

 

451, c’est le point d’auto-inflammation du papier en degrés Fahrenheit, soit 232,8° Celsius. Dans le monde imaginé par Ray Bradbury, un monde sûr, ignifugé, maîtrisé, purifié, le chiffre 451 est le signe de ralliement des pom-piers. Il s’érige en symbole. Car dans ce monde, les pompiers n’éteignent plus les feux mais les déclenchent. Devenus exécuteurs pyromanes de la censure, c’est à cette température qu’ils regardent les livres partir en fumée. Source d’inépuisables questions et polémiques, les livres sont interdits car ils détournent les esprits de la pensée unique, engagent les personnes qui les lisent à réfléchir, à s’interroger, à mettre le monde en équation. Ils font obstacle au bon fonctionnement d’une société sans trouble, sans heurt et sans discussion. Brûler les livres, faire la chasse à la pensée, devient alors la garantie du Bonheur pour tous.

 

Continuer à lire

Crédit : Affiche du Film de François Truffaut, en 1966 Crédits : Universal History Archive – Getty