Vidéaste de profession, Franco Océano a commencé à faire de la photographie pour s’amuser et pour se changer d’air. La genèse de sa carrière en tant que photographe faisait suite à une rencontre avec un photographe Réunionnais à qui il a montré ses premiers clichés et qui l’a comparé avec un photographe américain du nom de Bruce Gilden. C’était le déclic.

Etant profane dans le monde de la photographie, il a eu l’opportunité de commencer avec un nouvel œil sans être influencé par le travail photographique de quiconque. Dès ses débuts, il a participé à un concours qu’il a gagné et l’a permis de faire des expositions dans les îles de l’Océan Indien : La Réunion, Maurice, Mayotte et Seychelles. Pour Madagascar, il est actuellement en exposition dans la Galerie Art et Culture Indigo Diégo-Suarez avec la série d’images intitulée Morengy. Un brillant parcours qu’il veut étendre en se fixant comme objectif d’exposer dans la cité des arts à Paris en 2020.

Discret de nature, Franco Océano est plus préoccupé à mettre en valeur ses photographies que sa personne comme il nous témoigne « l’exposition n’est pas une fin en soi. J’aime mettre mes photos en avant pour partager ma vision du monde avec les autres mais certainement pas pour satisfaire une reconnaissance personnelle ou un égo disproportionné ; Je préfère que mes photos soient vues et tout en restant dans l’ombre ».

Faire connaître son travail dans les meilleures conditions comme pour le cas de cette exposition dans la galerie Indigo, permet ainsi de déclencher des rencontres avec de futurs financeurs de projets artistiques. Des synergies peuvent naître d’une exposition pour déboucher sur d’autres créations. Après la série Morengy, Franco Océano travaille actuellement sur une série de portrait sous l’eau que vous aurez l’occasion de découvrir dans le numéro 6 de la Revue Indigo.