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L’indépendance en musique

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Par Yanne Lomelle

Ampefiloha vibre avec le son de la liberté

Alors que la ville d’Antananarivo était sous l’euphorie de la soirée des feux d’artifice et des promenades avec des lampions, à Ampefiloha, c’était un rendez-vous particulier entre mélomanes. « Kozy25 » est devenu une tradition, tous les 25 juin, la scène d’Ampefiloha appelée « Boribory » devient l’épicentre des jeunes talents malgaches.

Le mouvement « Kozy25 » est actuellement à sa 11ème édition et a gardé sa pureté. Sur place que des amoureux de la musique, d’une part, les artistes qui ne souhaitent que partager leur engagement et d’autre part, un public assoiffé de bonne musique. Entre les deux, une scène, un quartier « Ampefiloha », poumon de la culture urbaine malgache. Bien qu’ouverte, « Boribory » a la réputation de n’attirer que les artistes engagés et un tremplin pour la musique recherchée. L’approche des organisateurs va effectivement dans ce sens. Aucun matraquage, zéro publicité et pourtant la foule était au rendez-vous.

 

Une affiche exceptionnelle

Parmi les artistes qui ont rendus cette soirée mémorable « Olo Blaky ». Il faut dire qu’à Ampefiloha, il est chez lui et comme à son habitude, il a endiablé le public tout en évoquant des thèmes sérieux tels que la liberté.

Après deux années d’absence sur la scène musicale, le groupe de rock Jonjorombona  a vu une occasion idéale pour faire ses retrouvailles chaleureuses avec le public malgache. Moment particulier, le groupe DODOL fervent supporteur de l’équipe de Football malgache « Barea » pour sa première participation au CAN, ils sont venus avec les maillots Madagascar et ont rappelé le patriotisme. Véritable icône pour le protectionnisme culturel malgache, Mashmanjaka a été attendu sur scène par ses fans. Sa musique, un mariage parfait entre le ragga-reggea et la culture malgache. Le tout accompagné par des paroles engagées et emplies de conscientisation. Venu du Nord de Madagascar, la musique de Driwna a fait échos à Ampefiloha. D’autres artistes ont animé la scène, à ne citer que Papa Joh, Loharano etc. Il était déjà presque 3h du matin quand le show du « Boribory » s’est terminé. Le public était parti avec un seul souhait, y revenir d’ici l’année prochaine.