« Le théâtre, tel que je l’ai reçu s’étend à travers une géographie invisible qui mélange les vies de ceux qui le font et l’artisanat théâtral dans un geste significateur » c’est en lisant quelques extraits du message de Carlos Celdran à l’occasion de la célébration de la journée mondiale que la Compagnie Miangaly a clos d’une manière officielle le Festival « Rallye-moi(s) théâtre » pour sa deuxième édition.

 

Les festivités ont débuté par une pièce de Christiane Ramanantsoa intitulée « faits divers et femmes diverses ». Toujours les femmes et leurs épreuves à l’honneur, la comédienne Ranala  a pris le relais avec « Lupa » évoquant la prostitution. Ce ne sont que quelques représentations parmi tant d’autres effectuées par les membres de la compagnie lors de ce festival. Le showroom de la Revue Indigo « Maki a bonne mine » a d’ailleurs eu l’honneur d’accueillir l’exposition « La Compagnie Miangaly dans tous ses états » durant le festival. Les membres de la compagnie ont disposé des lieux et l’a transformé en véritable livre d’histoire pour le  théâtre à Madagascar.

 

Cerise sur le gâteau, une présentation épique d’Ibn Bini avec « les Chroniques de ma femme et moi ». Un spectacle interactif qui a vu la participation d’une dizaine de comédiens de la compagnie et qui parle de la relation  inouïe et parfois complexe entre l’homme et la femme. Dans sa démarche, Ibn Bini a sollicité les anciens membres de cette compagnie pour jouer, ce qui a ajouté une touche d’originalité à cette pièce inédite.

 

D’une pierre deux coups, à travers ce festival, la Compagnie Miangaly a démontré au public malgache que le théâtre se porte bien à Madagascar et qu’il offre aux jeunes une perspective inimaginable en matière de l’épanouissement de soi, du développement personnel ainsi que de la créativité.