Un collectif de jeunes comédiens débordant de fougue et d’idées, deux pièces de Shakespeare et un essai de David Graeber sur la dette : la trame est tissée pour ce qui sera un des événements théâtraux de la saison.

 

Les quatre membres de la famille Barthelôt viennent de perdre leur père. Ils se réunissent dans le château familial pour ouvrir le testament. La joie des retrouvailles est très vite mise au second plan quand arrivent Léonard et Lorraine Marchand, fils et fille cachés dont l’existence ignorée vient perturber les traditions et les codes de cette famille. Mais bientôt il est l’heure d’ouvrir le testament. Qui mérite de se partager le château ? Au cours de la soirée, les conflits personnels se découvrent de plus en plus. On assiste alors à une explosion d’une extrême violence.

 

L’histoire de famille est construite en analogie avec les histoires de Titus Andronicus et Timon d’Athènes. Shakespeare y est partout présent, parfois directement cité, parfois dissimulé. Deux histoires qui offrent chacune un point de vue sur la dette : dette de corps dans l’une, dette d’argent dans l’autre. Points de vue éclairés, dans un jeu de va et vient dramaturgique, par l’implacable texte de David Graeber sur l’histoire de la dette. C’est inventif, énergique, poétique, politique, explosif : c’est tout ce qu’on aime.

 

« Cette insolite et brillante saga scénique brasse avec maestria idées et situations extravagantes, réflexions décapantes et psychologie familiale à l’arrachée. Il fallait le faire. […] Quel ambitieux programme, poétique et politique ! […] Mais quelle intelligence, quel humour insolent dans le propos ! Quel plaisir de jouer (admirablement) dans l’espace tout en clin d’oeil ironique, minimaliste et diablement efficace ! » 
Fabienne Pascaud, Télérama

Dates et horaires des spectacles

MER 30 JANVIER 19.00
JEU 31 JANVIER 19.00
au Théâtre du Grand Marché