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Circulation(s), la jeune photographie européenne au TEAT et à Ter’la

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Du 9 octobre au 8 décembre, le TEAT Champ fleuri accueillent trois jeunes photographes remarqués lors de la dernière édition de Circulation(s), le festival de la jeune photographie européenne. En écho, à la galerie Ter’la, c’est le travail d’un artiste de la Réunion ou de Mayotte, actuellement en phase de sélection, qui sera exposé.

 

Le festival Circulation(s), porté à Paris par le 104 dont le TÉAT Champ fleuri est partenaire, explore depuis 2011 les undergrounds de la jeune photographie européenne dont il est le grand tremplin. Les trois photographes choisis pour être exposés dans la galerie du TÉAT Champ Fleuri font partie des artistes les plus remarqués de la dernière sélection.

 

Avec des esthétiques très différentes, ils ont en partage un travail qui s’attarde sur l’intimité du lien, souvent familial, entre les êtres humains.

 

Judith Helmer – Identically different

« Yentl et Laura sont des jumeaux monozygotes. Ils ont partagé le même utérus, le même sac amniotique, le même placenta. On ne peut être plus identique. Alors que beaucoup les regardent comme une seule et même personne, tous deux ont toujours su combien ils sont différents. Quelle surprise pour leurs proches quand Laura a décidé de devenir Laurens. Judith Helmer a suivi Laurens et Yentl dans cette phase de découverte de soi et d’affirmation de leur véritable identité. »

 

Billie Thomassin – Le Quart d’heure américain

« Deux corps côte à côte, deux corps qui se mêlent l’un à l’autre. Pour Billie Thomassin, une seule et unique forme en perpétuelle évolution. Elle capture ainsi l’abstraction de ce mélange et fixe la position de la silhouette formée par cet alliage. L’intimité d’une étreinte est impénétrable. La photographe souhaite par ses mises en scène jouer sur cette impossibilité et montrer des accolades telles des sculptures. Les corps deviennent alors une composition abstraite créée pour être contemplée. Le temps est suspendu, les corps semblent absents, les visages, eux, ne sont jamais montrés. »

 

Lukasz Wierzowski – Sisters

« Cela fait maintenant plusieurs années que Lukasz Wierzbowski photographie Ania et Magda, ses deux nièces à peine plus jeunes que lui. Lukasz devait avoir dix ans lorsqu’il a commencé à les photographier. Depuis, elles n’ont cessé de poser et de se mettre en scène devant son objectif. Qu’elles soient seules, avec Michal, le petit ami d’Ania, ou avec leur chien Stanley, leur proximité et leur relation ambiguë transparaissent dans chaque cliché. »

 

Dans le cadre du partenariat avec la galerie dionysienne Ter’la, le travail d’un(e) photographe de La Réunion ou de Mayotte sera également sélectionné à l’issue de l’appel à candidatures qui se clôturait le 31 juillet, pour dialoguer avec ces artistes européens, sur le thème du corps et du rapport à l’autre.

Photo : Billie Thomassin – Le Quart d’heure américain