« Le monde en grand »

A travers son exposition intitulée « l’Empreinte de Dwa » qui se tient à l’Institut Français de Madagascar (IFM) jusqu’au 9 février prochain, le bédéiste Andriatsialonana Eric de son nom de plume Dwa affirme et confirme son statut de premier artiste contemporain de Madagascar.

 

Aux grands talents de grandes responsabilités, après avoir remporté haut la main le premier prix du Concours d’arts contemporains « Paritana », suite à une résidence d’artiste de trois mois à Paris, il est revenu à Madagascar plus inspiré que jamais.

Dans le hall de l’IFM, 300 dessins sont exposés, chaque croquis a son histoire, tant bien sur le plan humain que technique. A l’artiste de nous confier « ces  mois de résidence dans la Cité des Arts m’ont permis de prospecter d’autres horizons et dessiner sur des formats plus grands ». C’est donc ainsi qu’est né le projet de cette exposition qui retrace son voyage dans un village de Madagascar allant de l’animation de ses marchés et ses préoccupations quotidiennes à la joie singulière de ses habitants. Il suffit de faire un tour dans le hall de l’IFM effectivement pour en avoir plein la vue. Adepte du dessin sur le vif, Dwa nous révèle que sa démarche visait à captiver l’anodin d’un quotidien pour inviter les visiteurs à voir le monde en grand.

 

2019, une année laborieuse

En digne artiste actif, la concrétisation d’un projet est l’occasion pour Dwa d’entamer un nouveau programme artistique. Sur le feu, il concocte la suite de la série « Mégacomplots à Tananarive », « Coût d’Etat à Tamatave », le « Lundi noir sur l’ile rouge », des chefs d’œuvres artistiques nés d’une collaboration entre le bédéiste Dwa et le caricaturiste malgache Pov. Une association artistique qui a déjà fait ses preuves, les suites promettent d’être tout aussi intéressantes que les trois premiers albums. Toujours pour cette année, Dwa va partager avec ses fans le récit de son voyage à Paris. Dwa a frappé fort avec à cette exposition et mais ce n’est que le commencement de belles surprises à venir.