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La nouvelle saison culturelle du Théâtre des Bambous

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La nouvelle saison culturelle du Théâtre des Bambous

 

Et si “nos” élus, ceux que nous avons élus, nous étaient semblables ? Saltimbanques, pantins, marionnettes, fous, individualistes, capricieux égocentriques qui coûtent trop cher (en comparaison de quoi ? Du prix d’un rond-point, peut-être ?) Et s’« Ils » considéraient autrement nos personnes et nos métiers, qu’ils semblent parfois ignorer et entendaient ce que les fous ont à leur dire.

 

Et si ensemble, artistes et structures, administratifs et techniciens, leur rappelions nos doutes, nos désirs et nos propositions pour continuer à aller de l’avant, et nos capacités à inventer, ensemble, contre la terreur, l’obscurantisme, le fanatisme, les nationalismes de quelque bord que ce soit, la gabegie économique et sociale, le tout béton et le tout pognon. Tout en restant citoyens et loin du moutonisme que certains aimeraient nous voir adopter…

 

Et si ensemble, pensions plus loin que le bout de notre cœur et nous rendions à l’évidence que la vie sans arts serait bien moins vivable… Souvenons-nous de Kaboul, de Sarajevo, de Maputo, ou du Soudan (nous avons hélas l’embarras du choix) et demandons-nous comment ne pas en arriver là, alors que nous sommes encore riches et gâtés, à bien des égards, même si notre “exception culturelle” tend à s’affaiblir. Il n’est pas trop tard pour réagir ou continuer d’agir, pour faire résonner nos voix, et raisonner les voies artistiques.

 

Pour nous emmener loin dans le rêve et la pensée féconde, pour nous aider à voir plus clair, en compagnie d’artistes rigolos et sérieux, tout à la fois irrévérencieux (des formes établies) et respectueux (du fonds des repères de la République) et des envies d’être avec, et pas seulement contre.

 

Et si nous tentions d’être libres… et réfléchis… et déjantés… et vivants, au moins jusqu’au jour d’après… Heureux de pouvoir encore dire ce qu’on veut, obstinément, dans des éclats de rire ! Et s’il faut hausser la voix, nous formerons une chorale et s’il faut combattre (la bêtise, car elle rend bête ceux qui la rencontrent disait Bertolt Brecht), nous irons “par les villages” et nos voix ne s’éteindront pas.

 

Découvrir la saison culturelle de septembre à décembre ICI

 

Le projet culturel

 

Les Bambous est une scène conventionnée – expressions d’aujourd’hui dont la mission première est de faire découvrir au public non ce qu’il aime, mais ce qu’il pourrait aimer.

Le programme concocté, chaque année, par Les Bambous, est riche et varié. Fondamentalement contemporain, tout en restant attentif à ce qui constitue son assise : découverte d’auteurs, relation privilégiée avec le public bénédictin et de l’île, mise en lien entre artistes et public, ateliers de pratique artistique, les saisons des Bambous privilégient la création sans renier le passé et poursuivent des actions culturelles transversales de formation, d’éducation en milieu scolaire, de sensibilisations et de rayonnement régional. Et suivant au plus près son cahier des charges, Les Bambous décline sa programmation, entre :

* 3 à 4 Créations/an, en une série de 7 à 9 représentations échelonnées à des heures différentes, permettant d’accueillir tout le public possible, à des tarifs plus que raisonnables,

* Accueils en résidence de spectacles, d’auteurs,

* Diffusions de courtes durées néanmoins assorties de petits modules d’ateliers et de sensibilisations

* Quatre Nouvelles Clameurs par an, avec des « invités » peï,

* Une ouverture au théâtre amateur « les amoureux de la scène », Festhéa

* Les Pousses de Bambous,

* Le Festival « Il était une fois… les vacances ! »

* La biennale Les Bambous Libres, festival de chansons et musiques d’humeur les années paires, relayées les années impaires par un temps fort Cirque, Karambol’Est, en partenariat avec Le Séchoir. Le Barenkouleur, lieu d’accueil et de petite restauration, dont l’aménagement est confiée semestriellement à un artiste plasticien, qui a carte blanche pour investir cet espace.